21/2/15
"Il y a des caméras dans toutes les villes
mais quand la police tue quelqu'un
ces caméras ne fonctionnent jamais"
mais quand la police tue quelqu'un
ces caméras ne fonctionnent jamais"
"Bouleversé, Abdourahmane parle du corps de son frère, gisant sur l’avenue du Bois au coq. « Il faisait nuit, il pleuvait, et je voyais le corps de mon frère sous le drap blanc. Je n’ai pas pu l’approcher. Les policiers m’ont écarté »."
(Normandie Actu)
(Normandie Actu)
#rassemblement #LeHavre Hommage à #AbdoulayeCamara #TuéParDesPoliciers 16/12 #AmalBentounsi entourée par ses frères pic.twitter.com/6xbiOFy4Jt
— Yanick Toutain (@YanickToutain) 21 Février 2015
Pendant qu'à Nantes ils étaient près de 1000 à tomber dans la provocation policière de l'Etat voyou proto-fasciste de Hollande-Valls, pendant qu'à Toulouse ce sont près de 500 activistes qui devaient subir les réactions policières, c'est, au Havre, dans un calme parfait - mais emprunt d'une gigantesque colère - que les manifestants ont entouré la famille de Abdoulaye Camara. Malgré un grand nombre de policiers (près de 20% du nombre de manifestants), les manifestants ont exprimé leur colère sans laisser possible le moindre prétexte pour déclencher quelque affrontement entre manifestants et policiers. Contrairement à Nantes et Toulouse. Deux villes où les pseudo-révolutionnaires de la classe formoise semblent trouver un malin plaisir à des simulacres de révolution... dont l'effet le plus visible est de souder les forces répressives au lieu de conscientiser les humains en leur sein.
Au Havre, un policier républicain écoutait d'ailleurs avec attention les révélations sur les nombreux actes délictuels commis par le procureur voyou que la dictature Franceàfric impose aux Havrais - un procureur recyclé de la dictature Eyadéma au Togo pour faire règner l'"ordre" colonial au Havre.
Le cortège, après avoir entendu le discours correctement agitatoire (mais dépourvu de perspective révolutionnaire) de Amal Bentounsi du collectif "Urgence Notre police assassine" - après un rassemblement d'une heure place de l'Hôtel de Ville - a fait le tour du quartier pour se diriger ensuite vers la sous-préfecture, toujours dans le calme. Suivi par une vingtaine de policiers tous en civils. (Les 3 véhicules avec des policiers harnachés à leur bord étant sagement cachés dans la rue Jules Lescene)...
Mais ce calme ne signifie aucune acceptation de la fatalité de ces deux Ferguson qui ont endeillé la ville. Deux morts à 131 jours d'intervalle : tel est l'exploit de ce procureur raciste ex-conseiller au ministère de la justice à Lomé !
Les Havrais n'ont pas fait mumuse à mimer la guerilla urbaine comme cela s'est produit à Nantes et à Toulouse.
La ville qui a déclenché (par l'occupation des usines Bréguet) la proto-révolution de Mai-Juin 36 ne fait pas dans le simulacre !
Nul doute que les sabotages malhonnêtes du procureur faussaire Francis Nachbar , menteur, truqueur, notoirement auteur et receleur de faux en écritures publiques, conduiront les Havrais à désigner eux-mêmes des JDR, des Juges Délégués Révocables contrôlés par le peuple.... Nul doute que Nachbar, cet agresseur de témoin en Belgique protégé par une pseudo-justice esclavagiste verra bientôt se dresser devant lui un ADR, un Accusateur Délégué Révocable. Un véritable procureur disant la vérité.
Un accusateur qui posera sur YouTube toutes les vidéos montrant Abdoulaye Camara dans les instants précédant sa mort - 10 balles mortelles.
Un accusateur qui posera sur YouTube toutes les vidéos montrant Mohamed Rahji dans les moments de sa garde à vue mortelle du mois d'août... mort au Havre 131 jours avant Abdoulaye Camara.
Un accusateur qui accusera ceux que protège le procureur délinquant : tous ces profs qui tapent leurs élèves : à l'école Valmy depuis 1993, à l'école Varlin depuis 2008 et dans toutes les autres écoles dont les agresseurs sont protégés par des policiers pro-violences qui bafouent leurs serments et l'article 222-13 du Code Pénal.
Nul doute que les familles de Abdoulaye et de Mohamed, avec leurs proches, leurs soutiens finiront pas prendre elles-mêmes l'enquête en main, la justice en main, la condamnation en main.
Cela s'appellera une révolution et commencera par la formation de groupes de 25, la formation - selon l'enseignement de Thomas Sankara - de CDR de base, et par la désignation de délégués de base....
Ce jour-là, les puissants comprendront que ce n'est pas seulement deux malheureux que leurs activités ont assassiné, mais que c'est la totalité de leur système social esclavagiste qui aura été tué par les injustices.....
Pour eux, ils sera trop tard....
AMAL BENTOUNSI : "ÇA POURRAIT ARRIVER A N'IMPORTE LEQUEL D'ENTRE VOUS"
samedi 21 février 2015
Quand le procureur Francis Nachbar agressait en Belgique une témoin pour lui extorquer des aveux imaginaires. Aucune poursuites !
par Yanick Toutain
21/2/15
"Monique Olivier ne tarde pas à se plaindre auprès d'une surveillante des coups qu'elle a reçus lors de son interrogatoire. Le directeur de la prison est à son tour informé et la détenue, après avoir passé le 18 février un examen médical, décide le même jour de porter plainte pour coups et blessures volontaires. Selon elle, le procureur Nachbar et l'un des policiers rémois lui auraient tiré les cheveux et l'auraient en effet frappée à plusieurs reprises pour la faire parler.
On imagine l'embarras des autorités belges…(... ) La justice belge ouvre donc une enquête pour tenter d'y voir plus clair. Elle y parvient puisque l'un des policiers belges ayant participé à l'interrogatoire du 14 février confirme que des coups ont bel et bien été portés à l'encontre de Monique Olivier par les deux « invités français
» (...) . Mais admettre qu'un procureur et un policier français viennent en territoire belge pour frapper une détenue, même dans le but de la faire avouer, c'est une autre paire de manches…
» (...) . Mais admettre qu'un procureur et un policier français viennent en territoire belge pour frapper une détenue, même dans le but de la faire avouer, c'est une autre paire de manches…
Impunité pour les agressions de Francis Nachbar en Belgique :
"Un mois après les faits, Cédric Visart de Bocarme, procureur général du Roi, transmet le dossier complet à son collègue rémois Yves Charpenel, procureur général de la République. Lequel décidera, malgré le témoignage accablant du fonctionnaire belge, de classer l'affaire."
"Un mois après les faits, Cédric Visart de Bocarme, procureur général du Roi, transmet le dossier complet à son collègue rémois Yves Charpenel, procureur général de la République. Lequel décidera, malgré le témoignage accablant du fonctionnaire belge, de classer l'affaire."