jeudi 28 août 2014

Commune de Nantes en 1968 VS gesticulations violentes en 2014 ! Il faut l'humanocratie et des délégués révocables

La révolution de 1789 ne modifia pas la fréquence des
départs de bateaux de la traite barbare esclavagiste
depuis Nantes, Le Havre et Bordeaux
par Yanick Toutain
28/8/14

"Ils sont venus pour faire la traite
Acheter les hommes comme des bêtes
Royal Bourbon
Massacre à fond
Boulevard Louis 16
Boulevard de la mort
Pour les espoirs d'un changement
Les tractations durèrent 5 ans

Nantes et Bordeaux

Gardent le gâteau

Boulevard des Girondins
Boulevard de la mort"
(boulevards)


La vérité est âpre à entendre pour certains. En particulier pour les rebelles de la formoisie ou de la proto-formoisie.
"Âpre : Qui, par sa rudesse ou son âcreté, produit une sensation désagréableaux organes du toucher, de l’ouïe ou du goût."

Une proto-formoisie en butte aux attaques de la state des Parasites, aux attaques de la bancocratie, de la slavoisie....
La vérité est âpre à entendre ..... et à prendre en considération !

En 1968, Nantes figurait parmi les phares qui indiquaient la marche à suivre : la Commune de Nantes avait failli être à l'initiative du renouveau de la délégation générale révocable.
A l'opposé des affrontements stériles qualifiés de petits bourgeois décomposés par les néo-maoistes -  une qualification tout à fait justifiée, ce sont des mobilisations de masse qui cherchaient un chemin autre que celui de la démocratie, un chemin vers ce qui avait été la Commune de Paris de 1871
"A Nantes, l’esprit de Mai soufflait fort aussi, mais c'était un autre Mai : le Mai des ouvriers et des paysans, le Mai égalitaire.On ne sait pas que la ville a joué un rôle précurseur dans l’occupation des usines, que le Comité central de grève – la "Commune de Nantes" - constituait une initiative dont la portée symbolique était considérable, que les contestataires les plus radicaux n’ont pas hésité à prendre d’assaut la préfecture à deux reprises... "(Cf le film l'Autre Mai)

LA COMMUNE DE NANTES

Les revendications concernent l'emploi dans tous les domaines (agriculture, industrie, commerce, secteur public), la faiblesse du pouvoir d'achat, la reprise de négociations avec le patronat accusé de refuser celles-ci et bien entendu, la Sécurité sociale. En réalité, le 8 mai 1968, plus de 100 000 personnes se retrouvent dans la rue et une quinzaine de meetings se déroulent dans la région. Tous les secteurs réagissent pour que vive l'Ouest. La mobilisation varie selon les villes, allant de 1000 manifestants à Saint-Malo à 25 000 à Brest en passant par 10 000 à Lorient ou à Nantes. Aussi, dans plusieurs localités, les élus sont en tête de cortège et expriment par leur présence le profond malaise qui règne dans les deux régions. Après cette journée qui fait entrer l'Ouest de plain-pied dans les luttes de mai, les grèves s'étendent. Les manifestations se multiplient avec de nombreuses actions de solidarité entre les diverses composantes des secteurs en grève. Le 13 mai, toutes les villes, petites ou grandes, organisent leur manifestation et rassemblent un nombre de participants jamais atteint : ils sont 12 000 à Rennes et à Brest et plus de 20 000 à Nantes. C'est également dans cette ville qu'a lieu à Sud-Aviation la première occupation d'usines, le 14 mai 1968. D'autres occupations d'usines et grèves vont suivre aux usines Renault du Mans ou encore dans les chantiers navals de Saint-Nazaire par exemple. La fièvre monte, la rue est en ébullition et les organismes officiels bretons contestent eux aussi la politique gouvernementale. Cette contestation inquiète le pouvoir qui a les yeux fixés sur la ville de Nantes, véritable point de convergence de la contestation violente et des mécontentements des différentes couches sociales : drapeaux rouges et drapeaux noirs flottent désormais régulièrement sur les usines de cette région. On a pu parler d'une "commune de Nantes" dirigée pendant quelques jours par un comité central de grève composé d'étudiants, d'ouvriers et de paysans. La violence, la force de mai 1968 dans les deux régions sont dues certes au rôle des syndicats d'ouvriers, de paysans, d'étudiants mais aussi au développement d'une nouvelle gauche qui regroupe la CFDT, le PSU (Parti socialise unifié) ; ces derniers ont attiré à eux les catholiques de gauche, révoltés par les injustices et les inégalités sociales ou régionales.

extrait de Mai 68, les revendications de l'Ouest


Au d'appeler les Français à former de tels comités de délégués révocables, la proto-formoisie s'est égarée dans des affrontements absurdes et stériles!
 RevActu:Quémandeurs et bagarreurs à Notre Dame des Landes. Les 2 impasses contre la Délégation Générale Révocable DGR (un article du 23/2/14)
extrait: "Les premiers vont voir "not' bon roi" le chapeau à la main, les seconds, bons pantins des agents provocateurs de Manuel Valls - le porte-voix de la clique Dieudonné-Ayoub-Soral-AubeDorée - vont détruire le mobilier urbain comme symbolique étrangère de l'abolition du capitalisme et de la Riba...Les deux groupes sont les deux faces de la même (fausse) pièce réformiste.Il suffisait de former 2400 groupes de 25 personnes et d'appeler les Français à agir de même et ce soir... HOLLANDE FAISAIT SES BAGAGES !Il suffisait de désigner 2400 délégués de base, 96 délégués de conseil, pour avoir quasiment QUATRE DELEGUES DEPUTES REVOCABLES et ABATTRE LA DEMOCRATIE !C'est ce que disent mes deux commentaires sur Mediapart"
Mais cette facette violente est la version pseudo-révolutionnaire de la formoisie hébertiste. C'est en effet une tradition locale que de gérer les privilèges de la formoisie sous les déguisements de l'anarchisme et du trotskysme.
Un journal de la bourgeoisie faisait ce portrait de ses meilleurs alliés localement :
Il est des milieux discrets où Alexandre Hébert et son fils Patrick ne sont plus nommés que par leurs pseudos: Ernest" et "Krieg". Ces "blases", selon le jargon trotskiste, correspondent à leurs noms de clandestinité au sein de l'organisation lambertiste du Parti des travailleurs. Grâce à cette courte dynastie, l'histoire politique et syndicale de Loire-Atlantique pèse depuis un demi-siècle dans les cercles nationaux du pouvoir. (... )  (L'Express Force ouvrière La maison Hébert et fils  La Casinière Nicolas de,)
Ce courant de l'archéo-troskysme devenu pseudo-trotskysme est un courant concurrent de celui de Krivine et du Belge Ernest Mandel. Les lambertistes ont toujours eu le soin de camoufler leur réformisme formois sous ces citations des livres sacrés. A tel point qu'ils recrutaient régulièrement de véritables révolutionnaires égarés par ces manipulateurs. Aussi bien à Nantes que dans le reste de la France, et même dans leurs successives organisations internationales pseudo-trotskystes.
Débarquement contre-révolutionnaire de Quiberon 
"La clandestinité de ces trotskistes infiltrés est un peu désuète et sérieusement éventée. Ces dernières années, plusieurs ouvrages et articles sur Lambert, Blondel, Jospin et les "taupes" trotskistes ont dejà dévoilé ces accointances. Certains présentent "Ernest" comme le n° 2 de l'organisation lambertiste, qui a placé Blondel à la tête de Force ouvrière. Et la Loire-Atlantique serait son centre opérationnel. Le poids national des Hébert, père et fils, vient de la légitimité ouvrière que le Parti des travailleurs tire de l'implantation de FO en Loire-Atlantique: 15 000 syndiqués. Nombre d' "appels de Nantes" ponctuent l'histoire des lambertistes, qui n'ont jamais trouvé ailleurs cette assise forte, utile et pure, puisque prolétarienne.
Farouchement bouffeur de curés et de "cocos", le père cultive ce fonds anticlérical et anticommuniste, mais se dit avant tout militant ouvrier, "anar individualiste" et pas vraiment trotskiste. "
Il s'agit en fait d'une boutique formoise de préservation des privilèges colonialistes pour les pavillonnaires intégrés socialement au capitalisme.
Mais la trajectoire originelle du futur agent lambertiste formois en défense du capitalisme est passé sous silence dans l'article du Point :

Wikipédia : L'Union des anarcho-syndicalistes (UAS)]En 1962, Alexandre Hébert, Serge Mahé et Joachim Salamero sont à l’initiative d’une Union des anarcho-syndicalistes à laquelle participent plusieurs militants de la Fédération anarchiste ; Salamero est le responsable de son Bulletin interne31.
En 1966, l'UAS signe une déclaration commune avec la commission syndicale de la Fédération anarchiste32,33. Ce rapprochement ne survivra pas à mai 1968, et aux idées introduites par la CFDT autour du slogan de l'autogestion34.
En 1970, sous la pression de jeunes recrues issues de Mai 1968, a lieu une fusion entre l’UAS et l’Alliance syndicaliste révolutionnaire et anarcho-syndicaliste (ASRAS), constituée par des libertaires adhérents à différents syndicats réformistes35. Mais le groupe Fernand-Pelloutier de Nantes quitte l'ASRAS en 1972,Joaquim Salamero en 1973, Marc Prévôtel en 197436. À la même époque, il intervient encore une fois dans un débat37 sur « le syndicalisme dans la société », pour alerter sur le danger corporatiste que font planer sur la société les options micro- et macro-sociologiques38 issues de l'encyclique Rerum novarum, quelle que soit la forme qu'elles revêtent15.

Les lambertistes sont devenus les agents secrets de la classe formoise. Un pied dans les partis pseudo-révolutionnaire et un pied dans les partis que Lénine appelait "ouvriers-bourgeois" et qui ne méritent que le nom de "formois colonialistes".
"Le fils gère l'héritage. En février dernier, Patrick Hébert participe à Berlin à une conférence internationale de syndicats. Il y est le seul Français, avec Daniel Gluckstein, le candidat à la présidentielle du trotskiste Parti des travailleurs. "Dire qu'il y a tendance à la clandestinité, c'est un procès en sorcellerie. Et j'établis une distinction très nette entre les activités syndicale et politique, même si on peut considérer la politique comme le prolongement du syndicat", dit Patrick Hébert." 
Même la Franc-Maçpnnerie qu'excécrait Trotsky et dont le rêve secret avait été de rediger un livre scientifique pour en démasquer les activités nuisibles.... est au rendez-vous des activités de ces faux révolutionnaires nantais :
"Alexandre Hébert, dirigeant historique de FO, dont il fut l'un des fondateurs, en avril 1948, a toujours cultivé le secret, l'autoritarisme et la mythologie anarcho-syndicaliste, sans faire mystère de son appartenance à la franc-maçonnerie (il est membre de la Grande Loge de France). Sous son ombre tutélaire, son fils Patrick a donc pris en 1992 la succession de l'union départementale de Force ouvrière. Un relais politique qualifié de "démocratie héréditaire" par certains commentateurs ironiques. Quand il est "Krieg", Patrick Hébert siège aussi au comité central de l'obscur Parti des travailleurs, dernière mue d'une lignée d'organisations discrètes, connues notamment sous les noms d'OCI (Organisation communiste internationaliste) ou PCI (Parti communiste internationaliste).
Parmi les vieux amis du sérail, Marcel Hupel, 72 ans, toujours maire de Saint-Géréon. Une commune de 2 500 âmes près d'Ancenis. C'est là, en décembre 1996, que Marc Blondel s'est marié avec Josiane Gobert (dite "Cacahuète"), toujours secrétaire de son mari au siège parisien de Force ouvrière. La noce a convié un aréopage de dignitaires lambertistes nationaux, dont Alexandre Hébert, son fils Patrick et Yvon Rocton, l'ancien leader FO de la grève lancée à l'Aérospatiale en 1968. Lambert, le chef suprême, était présent lui aussi, trinquant avec les trois grands maîtres du Grand Orient de France - où adhèrent majoritairement les lambertistes - qui avaient fait le déplacement, Fred Zeller, Patrick Kessel et Jacques Lafouge. "La plupart des convives sont adhérents de Force ouvrière ou bien membres du Grand Orient", raconte le journaliste Christophe Bourseiller dans Cet étrange Monsieur Blondel, paru en 1997 aux éditions Bartillat. "
Il ne manquait plus que l'extrême-droite !
"Alexandre Hébert surprenait déjà en cultivant son amitié de jeunesse avec Robert Hersant, au nom de l'anticommunisme. Comme chauffeur, homme de confiance et biographe, il a choisi Joël Bonnemaison, un ami personnel de Le Pen cultivant une façade anar de droite. Entré comme journaliste à France 3 grâce à FO, Bonnemaison en a été licencié après une piteuse lettre anonyme contre son rédacteur en chef. Une initiative qui lui a aussi valu d'être condamné en justice en septembre 1999, au moment même où Alexandre Hébert provoqua un tollé en accordant une interview au journal lepéniste Français d'abord. Il trouve alors un défenseur en Michel Naud, président de l'Union rationaliste-44 et alors directeur de la Fonderie Bouhyer à Ancenis, où le syndicat FO est le seul à signer les accords sur la réduction du temps de travail."
L'arrivée d'un nouvel inspecteur d'Académie - le sinistre DASEN sarkozyste chef du réseau OMERTA76, Philippe Carrière, va permettre de connaitre la véritable position de ces gens concernant la défense de la jeunesse.
Vont-ils agir comme leur camarade lambertiste du Havre - Patrick Le Bossenec - en zombies de l'humanisme, ou vont-ils exiger la mise en examen du protecteur des enseignants agresseurs d'enfants. 


L'Havrais Vérité au Havre :
FORCE OUVRIÈRE LAISSE PASSER UN JUGEMENT FASCISTE FRANCEàFRIC
et SES MILITANTS ACCUSENT ...... LES VICTIMES


Ce Philippe Carrière vient de s'illustrer en Seine-Maritime comme le protecteur de tous les professeurs des écoles agresseurs de leurs élèves. De nombreux articles sur RevActu et sur l'Havrais Vérité témoignait de cela.
Que diront ces syndicalistes formois ?
Seront-ils aux côtés du SNUIPP du Havre qui a voté l'exclusion de la .... témoin des violences ?

La suspension puis l'exclusion pour 2 ans de la témoin de violences à enfant dans une école maternelle par le ministre Benoît Hamon et le syndicat SNUIPP a fait exploser le nombre de lecteurs de L'Havrais Vérité

par Yanick Toutain
26/8/14
"La répression du ministre
de l'Education Nationale
contre les témoins de violences
a incité les lecteurs à visiter
le blog qui dit toute la vérité sur la répression "

33000 PAGES VISITEES SUR LE BLOG L'HAVRAIS VERITE

Près de 8000 pages lues sur ce blog en juillet 2014.  265 pages visitées par jour Dont 2/3 des visiteurs sont déjà venus (source Analytics).. Dans une ville de moins de 200 000 habitants. Cela fait plus d'une page lue pour 1000 habitants.
"Parmi les autres fidèles lieutenants du clan Hébert, on trouve Jean-Marc Pittard, à la tête du syndicat FO des instits. En pleins démêlés judiciaires pour une obscure bagarre avec des syndicalistes rivaux de la FEN, il vient de lancer un Comité pour l'unité administrative de la République, machine de guerre contre les partisans du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. La Libre Pensée est acquise aux lambertistes sur le plan national: à Nantes, le même Jean-Marc Pittard et Gérard Plantiveau tiennent la boutique avec Roger Lepeix, un Nazairien tout aussi inféodé aux deux Hébert.
De noyautages en allégeances, la nébuleuse Hébert s'est forgé quelques bastions, comme l'Assedic, dont Patrick est cadre détaché, et la métallurgie, sauf la navale, avec une percée remarquée dans l'enseignement primaire et secondaire. En revanche, le clan a perdu récemment le contrôle ferme de l'usine aéronautique de Bouguenais, fief historique de FO. Le même ressac de l'influence est net pour l'implantation étudiante, universitaire et le secteur du bâtiment.
"Le rôle des lambertistes n'est plus ce qu'il était, tempère un syndicaliste CFDT. Dans les années 1980, on sentait leur influence, dans le milieu enseignant ou au PS notamment. Aujourd'hui, quand FO, tenue localement par les lambertistes, appelle seule à des manifs, ça donne parfois des bides." "
Confrontés à Philippe Carrière, ce protecteur des enseignants agresseurs, les syndicats de Nantes vont être obligés de choisir leur camp : celui des enfants victimes ou celui des agresseurs.
Mais, ceux-ci seront bientôt confrontés à un danger bien plus grand : la mobilisation révolutionnaire de la jeunesse nantaise, de la jeunesse bretonne, de la jeunesse française.


Déjà le surgissement de nouveaux militants inspirés du maoisme permet un début de résistance contre l'impasse substitutiste des pseudo-anarchistes:
Source le site marxiste léniniste Les Matérialistes 

Violences anarchistes à Nantes et Rennes: une expression de décomposition politique

Hier 22 février, à la suite de la manifestation contre la construction d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, en périphérie de Nantes, plusieurs centaines de personnes ont affronté très violemment la police et provoqué une émeute sur le mode « black bloc ». Il y a 15 jours, le même genre de scène avait eu lieu à la fin d'une manifestation contre un meeting du Front National à Rennes.
Qui ont été les protagonistes? En fait, ces deux émeutes sont le fait de militants anarcho-autonomes et de militants d'ultra-gauche idéologiquement proche du Comité Invisible (la tendance politique exprimée par l'ouvrage L'insurrection qui vient).
Il y a quelques jours, les gens de l'affaire Tarnac expliquaient dans le quotidien Le Monde que les anarcho-autonomes n'existaient pas ; la réalité montre simplement le contraire, évidemment.
En pratique à Nantes, cela a donc donné des attaques très violentes contre la police, des destruction de vitrines de magasin - certaines en lien direct avec la construction de l'aéroport à Nantes, d'autres plus ou moins au hasard -, des destructions de guichets de banques, d'abribus, de la ligne de chemin de fer menant à Saint-nazaire, etc. Le hasard est ici relatif, puisque les cibles étaient considérées comme des symboles.
Le choix de ces symboles amène d'ailleurs à une réflexion simple. Y a-t-il lieu de critiquer ces deux opérations de Nantes et Rennes ? Oui, car elles relèvent toutes deux non pas d'une militance d'extrême-gauche et d'une stratégie révolutionnaire, mais de ce qu'il faut bien appeler une vision du monde totalement décomposée.
Le problème c'est que l'héritage des néo-maos ne comporte pas le principal des acquis du léninisme : la désignation prioritaire de de délégués révocables :
"Et ils savent surtout que toute l'extrême-gauche, devenue ultra-gauche et peuplée au final surtout de ce qu'on appelle historiquement des « décompos », des décomposés politiques, n'a aucune proposition stratégique à faire aux masses, qu'elle est juste le bras armé de la social-démocratie elle-même en décomposition..."
C'est bien de faire ce constat, mais ne pas appeler le peuple à s'auto-organiser est tout autant une erreur.
Si le reste du texte des néo-maos est intéressant à lire, pour autant, l'absence des mots "délégué" "soviet" "révocable" est significatif : ces gerns sont des formois d'un autre genre. Des formois qui ne préparent pas la chute prochaine du capitalisme.
C'est en effet avec des délégués révocables et des mini-soviets de 25 personnes que l'avenir pourra s'éclaircir. A Nantes, au Havre, à Bordeaux, à Paris, à Lyon, à Marseille.

Il faudra donc demander aux historiens de clarifier quelles furent les forces qui agir pour la construction de cette historique Commune de Nantes
"Le mouvement de mai 68, important tournant de l’histoire française du XXe siècle, a eu quelques précurseurs. Nantes en fait partie, puisque l’agitation étudiante s’y est initiée un an auparavant, en mai 1967. Le sixième jour du mois, un groupe de situationnistes arrive à prendre le contrôle de l’Association générale des étudiants nantais (Agen). Leur but, qu’ils atteignent, était : mettre en effervescence la population étudiante. Ils parviennent à prendre des mesures telles que la suppression du Bureau d’aide psychologique universitaire, un organisme qu’ils estiment être un outil de contrôle des jeunes.source A Nantes, mai 68 commence un an plus tôt


par Benjamin Belliot, 13 septembre 2010

Cela ne répond pas à la question.
Délégués de 1968, délégués de 2014, c'est dans la connaissance de la vérité que s'enracine l'avenir. C'est en connaissant cette vérité. Même âpre à entendre pour ces faux révolutionnaires, faux trotskystes, faux anarchistes et faux léninistes.
On attendra de lire les mots "soviets", "conseils", "grupo de 1936, CDR de 1987 et surtout le mot délégué révocable.. sous leurs plumes...

Le Comité d’occupation était composé de quinze
membres élus et révocables chaque jour par l’assemblée générale,
responsables devant elle seule, et chargés d’organiser et maintenir
l’occupation de la Sorbonne. COMPILATION MAI 68 
(...) Le seul pouvoir dans la Sorbonne était l’assemblée générale de ses
occupants. À sa première séance, le 14 mai, elle avait élu, dans une
certaine confusion, un Comité d’occupation de 15 membres, révocables
chaque jour par elle. Un seul d’entre ces délégués, appartenant au
groupe des Enragés de Nanterre et Paris, avait exposé un programme :
défense de la démocratie directe dans la Sorbonne, et pouvoir absolu
des conseils ouvriers comme but final. L’assemblée générale du
lendemain reconduisit en bloc son Comité d’occupation, lequel n’avait
jusqu’alors rien pu faire. En effet, tous les organismes techniques qui
s’étaient installés dans la Sorbonne suivaient les directives d’un occulte
Comité, dit «de coordination», composé d’organisateurs bénévoles et
lourdement modérateurs, ne rendant de comptes à personne. Une heure
après la reconduction du Comité d’occupation, un des «coordinateurs»
essayait en privé de le déclarer dissous. Un appel direct à la base, fait
dans la cour de la Sorbonne, entraînait un mouvement de protestation
qui obligea le manipulateur à se rétracter. Le lendemain, jeudi 16, treize
membres du Comité d’occupation ayant disparu, deux camarades
seulement, dont le membre du groupe des Enragés, se trouvaient
investis de la seule délégation de pouvoir consentie par l’assemblée
générale, alors que la gravité de l’heure imposait des décisions
immédiates : la démocratie était bafouée à tout moment dans la
Sorbonne, et à l’extérieur les occupations d’usines s’étendaient. Le
Comité d’occupation, regroupant autour de lui tout ce qu’il pouvait réunir
d’occupants de la Sorbonne décidés à y maintenir la démocratie, lançait  Le seul pouvoir dans la Sorbonne était l’assemblée générale de ses
occupants. À sa première séance, le 14 mai, elle avait élu, dans une
certaine confusion, un Comité d’occupation de 15 membres, révocables
chaque jour par elle. Un seul d’entre ces délégués, appartenant au
groupe des Enragés de Nanterre et Paris, avait exposé un programme :
défense de la démocratie directe dans la Sorbonne, et pouvoir absolu
des conseils ouvriers comme but final. L’assemblée générale du
lendemain reconduisit en bloc son Comité d’occupation, lequel n’avait
jusqu’alors rien pu faire. En effet, tous les organismes techniques qui
s’étaient installés dans la Sorbonne suivaient les directives d’un occulte
Comité, dit «de coordination», composé d’organisateurs bénévoles et
lourdement modérateurs, ne rendant de comptes à personne. Une heure
après la reconduction du Comité d’occupation, un des «coordinateurs»
essayait en privé de le déclarer dissous. Un appel direct à la base, fait
dans la cour de la Sorbonne, entraînait un mouvement de protestation
qui obligea le manipulateur à se rétracter. Le lendemain, jeudi 16, treize
membres du Comité d’occupation ayant disparu, deux camarades
seulement, dont le membre du groupe des Enragés, se trouvaient
investis de la seule délégation de pouvoir consentie par l’assemblée
générale, alors que la gravité de l’heure imposait des décisions
immédiates : la démocratie était bafouée à tout moment dans la
Sorbonne, et à l’extérieur les occupations d’usines s’étendaient. Le
Comité d’occupation, regroupant autour de lui tout ce qu’il pouvait réunir
d’occupants de la Sorbonne décidés à y maintenir la démocratie, lançait Le seul pouvoir dans la Sorbonne était l’assemblée générale de ses
occupants. À sa première séance, le 14 mai, elle avait élu, dans une
certaine confusion, un Comité d’occupation de 15 membres, révocables
chaque jour par elle. Un seul d’entre ces délégués, appartenant au
groupe des Enragés de Nanterre et Paris, avait exposé un programme :
défense de la démocratie directe dans la Sorbonne, et pouvoir absolu
des conseils ouvriers comme but final. L’assemblée générale du
lendemain reconduisit en bloc son Comité d’occupation, lequel n’avait
jusqu’alors rien pu faire. En effet, tous les organismes techniques qui
s’étaient installés dans la Sorbonne suivaient les directives d’un occulte
Comité, dit «de coordination», composé d’organisateurs bénévoles et
lourdement modérateurs, ne rendant de comptes à personne. Une heure
après la reconduction du Comité d’occupation, un des «coordinateurs»
essayait en privé de le déclarer dissous. Un appel direct à la base, fait
dans la cour de la Sorbonne, entraînait un mouvement de protestation
qui obligea le manipulateur à se rétracter. Le lendemain, jeudi 16, treize
membres du Comité d’occupation ayant disparu, deux camarades
seulement, dont le membre du groupe des Enragés, se trouvaient
investis de la seule délégation de pouvoir consentie par l’assemblée
générale, alors que la gravité de l’heure imposait des décisions
immédiates : la démocratie était bafouée à tout moment dans la
Sorbonne, et à l’extérieur les occupations d’usines s’étendaient. Le
Comité d’occupation, regroupant autour de lui tout ce qu’il pouvait réunir
d’occupants de la Sorbonne décidés à y maintenir la démocratie, lançait 

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